jeudi 13 mars 2014

Demain j'arrête, de Gilles Legardinier

        Au vu de la couverture et du titre, ce n'est pas le genre de bouquin qui m'attire. Mais c'est un cadeau et j'ai envie de choses primesautières, donc je l'ouvre.
        Julie  Tournelle est une jeune femme un peu craintive qui collectionne les losers, et s'ennuie à mourir dans son boulot de banquière. Rien de folichon jusque là. On sent bien que l'arrivée d'un homme va chambouler tout ça. Et cet hombre, c'est Ricardo Patatras. Oui, oui, vous avez bien lu. Avec un nom pareil, pas moyen de rester indifférente, surtout qu'il est beau et ténébreux, forcément.
      Voilà donc Julie qui l'épie à travers son judas, qui se coince bêtement la main dans sa boîte aux lettres, qui se met au jogging alors qu'elle n'a jamais couru qu'après le bus,  enfin toutes sortes d'actions sottes et désopilantes, qui vont aboutir à une rencontre et à une histoire d'amour. Of course.
       Ce n'est pas le livre de l'année, mais ma foi on passe un bon moment. Ce n'est pas enchanteur, mais c'est sympathique.


" J'étais comme une folle. J'aurais voulu ouvrir la porte, rallumer la lumière et rentrer assez vite pour qu'il ne me voie pas afin de l'observer bien à l'abri derrière mon oeilleton. Il a dû se faire un mal de chien. Il s'est frictionné. Je ne sais pas où, il faisait noir. Il a redit deux gros mots, puis est monté à tâtons. Là, tout de suite, j'aurais crevé les yeux du crapaud qui avait réglé la minuterie si courte. Ricardo Patatras est là, je sens sa présence, j'entends ses pas, j'entends ses pas de l'autre côté de ma porte."

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