mercredi 11 janvier 2017

Nous les menteurs de E. Lockhart

La famille Sinclair est LA famille américaine idéale, et idéalisée, idolâtrée par tous ceux qui les approchent. Ils ont tout pour eux, même une île paradisiaque sur laquelle ils se rejoignent tous les étés. La narratrice Cadence Sinclair est la première petite fille, par conséquent l'Héritière de la fortune. Seulement Cadence n'a pas envie du tout de suivre tout ce que sa mère lui ordonne, pour bénéficier de cette héritage.  Les grands parents Sinclair ont fait construire à chacune de leur fille une maison sur leur île, et les petits enfants devenus ados sont ravis de se retrouver pour faire leurs quatre cents coups estivaux: Cadence, Mirren, Johnny et Gat. Jusqu'à "l'été 15" comme l'appelle Cadence. Eté où le vernis de la famille parfaite va se craqueler, où un drame va se jouer.




Un roman pour ados construit avec des flashbacks car la narratrice est amnésique sur cet été où il y a un drame, et recouvre peu à peu la mémoire. Il y des retours à la ligne façon poèmes que je trouve mièvres lors de l'histoire d'amour de la narratrice (évidemment: des ados, l'été, une île, de la bière, passage obligé): en voici un exemple:
"Nous demeurons immobiles, dans les bras l'un de l'autre, pendant une minute ou deux,
et l'univers semble se remettre enfin en place,
et je sais que toute trace de colère en nous est effacée.
Gat embrasse ma bouche et caresse mes joues.
Je l'aime.
Je l'ai toujours aimé.
Nous restons là-haut sur le toit pendant un long, très long moment. Pour toujours."

Nous aurons l'explication finale, la fin du suspens qui aura duré tout le livre dans le dernier chapitre. 

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