dimanche 8 janvier 2017

Miss Peregrine et les enfants PARTICULIERS de Ransom Riggs

             Je croyais que ce roman allait être porteur de féerie, de magie et d'espoir, jusqu'à ce que  j'observe la 1ère de couverture: une photo en noir et blanc d'une fillette du début du XXème siècle sans doute, peu souriante, et en train de ... léviter à 20 cm du sol.
J'avais donc élucider le mot "PARTICULIERS".  Restait le mot "enfants" qui me faisait penser aux orphelins Baudelaire: sans doute donc une histoire d'enfants orphelins aussi.  Le nom d'une femme seule m'a également incité à penser à Nanny McPhee. 
      En réalité c'est une histoire encore plus sombre que cela qui s'étale entre ces pages. Il y a des voyages dans le temps, il y a des orphelins avec des pouvoirs, il y a une dame puissante qui s'occupent d'eux. Mais pas seulement. 
  Ce livre est truffé de photographies en noir et blanc existantes, du début du XXème siècle, et très étranges. Truquées, angoissantes, voire terrifiantes, elles installent un climat de peur et d'oppression qui plane sur le lecteur. 




C'es donc avec beaucoup d'appréhension que je tournais les pages de ce roman fantastique, qui place son récit en septembre 1940 en plein nazisme et persécution des juifs en Angleterre, et de nos jours aux Etats Unis. 
La période historique choisie n'est guère propice à la magie, vous l'aurez compris, ni à la féérie.
      Jakob vit de nos jours aux Etats Unis et n'a pas beaucoup d'amis pour un ado de 16 ans. Sa famille est riche et il fait tout pour se faire virer de son job d'été, qu'il n'a eu que parce que l'entreprise appartient à sa mère. C'est un ado sans histoires, un peu tristounet qui nous raconte son admiration sans bornes pour son grand-père. Celui-ci passait son temps à lui narrer des histoires  incroyables d'enfants aux pouvoirs extraordinaires, d'une île paradisiaque où il avait grandi après avoir été chassé de Pologne parce que juif, et après avoir vu tuer toute sa famille par le nazisme.

Ce livre m'a fait très peur, et j'étais pressée de le terminer, non seulement parce qu'il est assez prenant, c'est vrai, mais aussi parce que je ne suis guère friande de ce récit à vous hérisser les cheveux sur la tête. Les clichés y sont pour beaucoup. Le suspens latent également. 





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