lundi 15 août 2016

George Sand, par Martine Reid

Une fois n'est pas coutume, une biographie, conseillée par une amie chère.
Magnifique destinée d'une femme immense par le talent, et l'oeuvre.
Quel colossal travail pour une femme qui a traversé son siècle et ne s'en est pas laissé conter. Quel courage, quel énergie: on est admiratif tout au long du livre et la réalité n'a rien à envier à la fiction pour la fondatrice d'un genre littéraire: l'autobiographie au féminin.

Quelle liberté, quelle audace, quelle force se dégage de cet être! Elle analyse son époque, fonde des journaux, participe à la vie politique républicaine, oeuvre pour les droits (balbutiants) des femmes, s'habille donc en homme, fume la pipe, gère un immense domaine, écrit la nuit, subvient aux besoins de ses nombreux boulets (enfants, amants), enterre Chopin, Musset, adore littéralement la vie et n'arrête jamais.
 Quelle vie!


 " Vivre! Que c'est bon! malgré les chagrins, les maris, l' ennui, les dettes, les parents, les cancans, malgré les poignantes douleurs."

"Etre artiste! oui, je l'avais voulu, non seulement pour sortir de la geôle matérielle où la propriété nous enferme (...) pour m'isoler du contrôle de l'opinion (...) pour vivre en dehors des préjugés du monde (...) et avant tout, pour me réconcilier avec moi-même."

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