lundi 15 août 2016

Lennon, de David Foenkinos

             Alors vous allez me dire que je poursuis avec les biographies, mais ceci n'en est pas une, enfin pas véritablement. Je m'explique: Foenkinos fait parler Lennon à la première personne, et imagine 18 séances de confessions ( à un journaliste? à un psy?) durant la période de cinq années de pause médiatique du Beatles, de 1975 à la veille du 8 décembre 1980, jour de son assassinat par un déséquilibré.



On en apprend des vertes et des pas mûres sur John! Je ne m'étais jamais interrogée sur lui: sa musique m'avait bercé depuis toujours, grâce aux vinyles de Maman. Je me souviens de cette pochette de 45 tours où les quatre ne sont pas les mêmes face A et face B: les fameux "garçons dans le vent" que j'ai découverts dans les années 90 avaient pour moi le parfum de l'adolescence de ma mère, et je ne soupçonnais en rien la folie dévastatrice que cela a été.



Avant cette folie, il y a d'abord eu une enfance atroce, abandonné par ses parents. Faut-il donc avoir souffert pour écrire magnifiquement de la musique? ou bien le talent est-il inné?
puis une célébrité incroyable et ravageuse, puis tous les excès qui le mènent à sa perte après avoir tout gagné, et enfin la rencontre décisive avec Yoko Ono.



Portrait étonnant d'un musicien magique, dans lequel la première personne nous permet d'entrer au plus intime de ses pensées. Un livre très intéressant lu en une après-midi, où l'on se réécoute avec plaisir des chansons mythiques.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire